Table à réserver en Provence et Côte d'Azur

Le menu du chef Alexandre Mazzia est un opéra gastronomique, un spectacle culinaire total. Alors quoi de mieux pour en apprécier les détails que d’être aux premières loges ? Un coin de comptoir en bois qui est comme le fauteuil numéro 1 au théâtre : un sacré privilège !

La cheffe Erika Blu reçoit dans son salon coquet où elle sert une jolie cucina povera 2.0. La place de choix dans cet ancien atelier d’artistes marseillais ? Celle adossée au piano qui peut se mettre à sonner à l’heure du digestif, quand la soirée vacille…

Élu meilleur resto du monde en 2019, le vaisseau de Mauro Colagreco ne ment pas sur la marchandise : il vous fait mirer l’azur à perte de vue ! Pour mouiller votre regard dans l’immensité bleue, demandez la table la plus proche de la verrière. Subjuguant !

Cet ancien club de plongée perché sur les calanques des Goudes est le spot de bord de mer le plus dingue de Marseille ! Pour boulotter leurs petites assiettes solaires en tête à tête avec Neptune, demandez la table à fleur de rocher (la numéro 18).

À l’ombre de la Sainte-Baume, au milieu des vignes, cette auberge varoise du XVIIIe siècle cornaquée par Ducasse offre une leçon de cuisine sudiste et provençale. L’apprentissage est plus agréable dans la véranda, ouverte sur le parc et le potager du resto.

Dans un village des Alpilles où l’huile d’olive coule à flots, ce bouclard régale son monde avec ses pizzas XXL cuites au feu de bois et garnies d’à peu près tout ce que vous voudrez (indépassable câpres-anchois !). Calé en terrasse sur le trottoir, on profite de l’animation façon Plus belle la vie.

Au pied du cap Canaille et face au turquoise de la Méditerranée, la terrasse des Droisneau est une vigie sur la grande cuisine d’aujourd’hui : locavore et engagée, comme cette crevette carabinero et cette tartelette aux fruits rouges. Quelqu’un Madie que tu l’aimerais encore…

À un jet de tiare du palais des Papes, la Mirande se planque dans un hôtel particulier aux allures d’ambassade. Ses sous-sols abritent une table d’hôtes calée au milieu d’une belle cuisine du XIXe siècle, où gueuletonner un menu provençal préparé par un chef avé l’accent.

La Provence en carte postale ! Au beau milieu des champs de lavande, le nez face aux vignes, cette adresse fait honneur aux joyaux du Luberon. Cuisine du soleil, vignes, cigales et lavande : un pur fantasme d’Américain.

Mythique, indémodable et délicieuse cantine nissarde qui persiste et signe : ici, pas de carte bancaire ni de téléphone ! En réservant la veille ou le matin même, vous pointerez du doigt la table sous l'affiche colorée de Matisse, notre préférée.

Cette adresse échouée sur la Côte Bleue, dans la paradisiaque calanque de Niolon, attire les nostalgiques des pagnolesques cabanons marseillais. Sous la pergola, panisses dorées, poiscaille snacké et financiers rafraîchis au sorbet à l’huile d’olive. Ici, on craint dégun !

À l’entrée du domaine viticolo-artistique de Château La Coste, ce resto squatte un bâtiment en béton signé Tadao Ando. Sa popote qui dépote a l’accent sudiste et matche bien avec les vins cristallins de la maison… A siroter au bord de l’eau, où nage un Calder.

Le trio gagnant Juliette Busetto, Pierre-Jean Arpurt et Samuel Victori, déjà derrière les Agitateurs à Nice, enjaille la fondation d’art moderne et contemporain de ses petites assiettes inspirées. Entre nous, tablez sur la table avec vue sur la fontaine, près des statues de Miró.

Le Mas des Eydins, niché dans le Luberon, recèle un restaurant gastronirique qui fleure bon la lavande et les souvenirs. Demandez la table d’hôte confidentielle (6 à 10 convives max) où le MOFissime Christophe Bacquié, au CV plus étoilé que le ciel d’une nuit d’été, propose une haute cuisine affective et chaleureuse, pour une expérience unique. Où faire ami-ami avec les meilleurs produits de la région.