Tables avec vue : pour se régaler tout en admirant un superbe paysage

Un bistrot de petite poche et de haute qualité à Belleville, vous voyez le tableau ? L’ardoise qui a la bougeotte annonce une cuisine créative et raisonnée. Conseil : réservez la place n°15, au comptoir face aux graffitis de la très stylée rue Dénoyez.

Dans le dédale du BHV Marais, entre le rayon des soutifs et des collants, un rideau vert : derrière, le Graal… La Table de Michel Roth, Bocuse d’or et MOF, harmonise le menu du marché à prix doux avec vue merveilleuse sur l'hôtel de ville.

Dans l’épicentre du tourisme de masse, parmi les caricaturistes, aquarellistes et attrape-touristes, voici l’exception : un rade historique de qualité, avec une carte des vins épaisse comme un roman (environ 600 réfs !). Pour optimiser le kif, foncez sur la terrasse pavée (de bonnes intentions).

3 842 m d’altitude : la plus haute table de France ! Ici, l’eau bout à 80 degrés, mais on préfère la cuisson sous vide à basse température. Demandez une table près de la fenêtre, pour une vue hallucinante sur le massif du Mont-Blanc.

À l’ombre de la Sainte-Baume, au milieu des vignes, cette auberge varoise du XVIIIe siècle cornaquée par Ducasse offre une leçon de cuisine sudiste et provençale. L’apprentissage est plus agréable dans la véranda, ouverte sur le parc et le potager du resto.

Un nid d’aigle surplombant les collines de l’Aubrac : tel est le cadre du Suquet (prononcez Suquette) à Laguiole (“Layole”), la table de Sébastien Bras (Brasse, faites un effort !), fils de son père Michel, légende de la cuisine française. Accordez-vous le privilège d'une table face à ce paysage ondulant. 

Après le planté de bâton, le planté de fourchette ! Accessible depuis les pistes ou via le funiculaire, ce grand restaurant perché fait du triple-en-un : cuisine au feu de bois, cantine et snack en take-away. Mais la vue sur le Mont-Blanc, elle, est unique !

Ce chic classique de la rive gauche du Rhône déploie ses banquettes bleu roi sur la place Lyautey, face à une monumentale fontaine. Au menu, jouissives lyonnaiseries (pâté croûte condimenté) et autres bistroteries (blanquette de veau truffé) – ce week-end, on fait le Pond !

Un vaisseau sorti de Dune ? Non, un hôtel complètement barré, sorte d’arbre à capsules dorées suspendues. Dedans, parmi d’autres curiosités, une très belle salle en forme de rotonde entièrement vitrée ; prenez la table près de la verrière circulaire, avec vue de ouf sur le domaine.

Une vue de fifou sur les buildings de la Défense pour cet autoproclamé « bistrot d’altitude », où l’on mêle le bon, le beau et le tonitruant : demandez la table collée à la verrière ! Dans une ambiance assez loft, on se pourlèche d’assiettes désanesthésiantes, modernes et originales.

La Provence en carte postale ! Au beau milieu des champs de lavande, le nez face aux vignes, cette adresse fait honneur aux joyaux du Luberon. Cuisine du soleil, vignes, cigales et lavande : un pur fantasme d’Américain.

Mémé Victorine, l’épicière-fermière du début de siècle, serait fière de voir ce que ses petits ont fait des lieux : une joyeuse et gourmande halte savoyarde (six variétés de fondues). En hiver, élisez la table avec vue sur l'étable et ses riantes vaches !

Une idée complètement perchée : suspendre des tables à 6 mètres du sol, avec poulies, baudriers et paniers-repas préparés par l’équipe de la Table des Pères (lire numéro 53). Manger dans les arbres, la nouvelle idée branchée ?

À l’entrée du domaine viticolo-artistique de Château La Coste, ce resto squatte un bâtiment en béton signé Tadao Ando. Sa popote qui dépote a l’accent sudiste et matche bien avec les vins cristallins de la maison… A siroter au bord de l’eau, où nage un Calder.

Le trio gagnant Juliette Busetto, Pierre-Jean Arpurt et Samuel Victori, déjà derrière les Agitateurs à Nice, enjaille la fondation d’art moderne et contemporain de ses petites assiettes inspirées. Entre nous, tablez sur la table avec vue sur la fontaine, près des statues de Miró.

Au cœur du parc du Pilat, la « Jass » est une vraie auberge campagnarde centenaire, tenue par une brochette de jeunes dynamiques en diable. Parmi les indémodables : charcuterie de campagne, morilles à la crème et tarte aux myrtilles…

Et de quatre pour Troisgros ! Quatrième génération de chefs pour la glorieuse famille à l’arbre généalogique le plus toqué de France. Arbre symbolisé par ce chêne centenaire autour duquel s’articule une salle à manger naturaliste. Aux spatules, César et son père Michel sont dans leur jardin, littéralement.

C’est la sandwicherie levantine la plus survoltée de Paris ! A l’étage, la table commune près de la fenêtre permet de plonger son regard dans l’eau du canal et de voir couler les passants. Un poste d’observation idéal pour mastiqueurs indiscrets.

Avec son art consommé des sauces, Arnaud Donckele orchestre l’un des restaurants les plus palpitants du monde. Pour que la sensation de plénitude soit complète, installez-vous à une table près de baie vitrée, avec vue plongeante sur la Seine.

Menu unique, plaisir multiple. Sur le port de l’Herbaudière, cette table veillée par trois (bonnes) étoiles est le terrain de jeu d’Alexandre Couillon, chef prodige qui cuisine au rythme de la criée et du potager. Pour en profiter, on accoste à la table près de la fenêtre, ouverte sur les bateaux.

À proximité du bon appart’ de Napoléon III, ce chicissime salon de thé-resto, annexe du fameux Angélina, se situe dans une aile du musée du Louvre, rien que ça ! Pointez du doigt une table en terrasse, derrière les statues, et toisez la plèbe touristique.